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Patrick Ben Soussan le 29 mai à 14 h et Sylviane Giampino le 5 juin à 14 h : 2 nouvelles conférences en ligne

L’ACEPP poursuit son cycle de conférences  “Penser l’après…ensemble ! ” avec Patrick Ben Soussan (le 29 mai à 14 h 00) et Sylviane Giampino ( le 5 juin à 14 h 00).
Pour vous inscrire c’est en ligne sur le site de l’ACEPP, par ICI.
Patrick Ben Soussan* le 29 mai à 14 h 00
« C’est quand qu’la parentalité positive va vraiment mettre des paillettes dans ma vie ? »
Ils vous expliquaient, avec un grand sourire ocytociné, comment éduquer ses enfants (et ceux des autres) sans crier, sans s’énerver, sans punir, sans séduction, sans chantage, sans sucre, sans soda, sans injonctions, sans écrans… mais dans l’amour, la bienveillance, le dialogue, l’aconflictualité, la zen attitude quoi !
Ils vous vendaient la parentalité comme un conte de fées, un petit coup de neurosciences pour faire savant et up-to-date, un zeste d’hormones pour rappeler notre socle biologique, des recettes vieilles comme le monde remises au goût du jour, ça avait de la gueule, ça donnait trop envie d’y croire, surtout quand on vous assurez que « ça marche ».
Alors, vous avez essayé. Normal, le métier de parent, c’est pas gagné ! Le confinement, ça a été l’occasion obligée pour se rêver positive vibration et feel good parenting à tous les étages… Mais voilà que, après 55 jours et plus cloîtrés en famille, vous en revenez : non mais allo quoi, la crèche ou l’école n’ouvre que 2 jours dans la semaine… ! A l’heure du déconfinement, avouez-le, vous n’en pouvez plus, vous n’y croyez plus. Vous avez même parfois l’impression d’avoir mal fait, d’avoir mal compris et d’être du coup de bien mauvais parents, encore plus culpabilisés.
La parentalité bienveillante, qui vous vendez du rêve, sur le modèle de la pub « Avec Carrefour, je positive », avait juste oublié de vous rappeler combien c’est normal, fondamentalement, d’être quelquefois débordé, de vaciller, d’en avoir sa claque, quand on est parent. Etre parent, c’est tout compte fait vraiment un job épuisant, souvent déroutant.
*Pédopsychiatre, responsable du département de psychologie clinique, à l’institut Paoli-Calmettes, Marseille, il dirige le collège de la revue Spirale et
la collection « 1001 BB » chez érès. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont « De l’art d’élever des enfants (im)parfaits » (érès, 2018) et « Comment survivre à ses enfants ? » (érès, 2019).
 
Sylviane Giampino le 5 juin à 14 h 00
Le rapport Giampino indique que les « sphères du développement du petit enfant, physique, cognitif, affectif, social, émotionnel sont inséparables. Chaque sphère de son développement interagit sur les autres selon une dynamique en spirale entre affectivité et acquisitions, entre éducation et soin, entre corps et cognition, entre socialité et construction du soi. Pour lui, tout est langage, corps, jeu, expérience.
C’est pourquoi « l ’un des trois principes d’approche globale de l’accueil est que le développement de l’enfant avant 3 ans ne peut s’envisager sous le seul registre de la santé ni même de l’éducatif, tout au plus peut-on parler de prime éducation. »
Devons-nous oublier les 10 points de Charte Nationale Pour l’Accueil de l ’Enfant en accueillant les parents sur le pas de la porte après un confinement de 2 mois et en minutant les transmissions ?… en réservant l’accueil selon la situation de l’enfant ou celle de sa famille pour limiter les groupes à 10 enfants ?… en suspendant les interventions extérieures nécessaires à l’ouverture au monde par la richesse des échanges interculturels ?…… en limitant les doudous qui viennent de la maison ?..
C’est toutes ces questions que nous aborderont avec Sylviane Giampino, quelques semaines après la réouverture des lieux d’accueil.
*Psychologue, psychanalyste (Paris), présidente d’honneur de l’association nationale des psychologues pour la petite enfance (A.NA.PSY.p.e), présidente du Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Age (HCFEA). Elle est l’auteure de nombreux ouvrages dont Refonder l’accueil des jeunes enfants (érès, 1001BB, 2017) et Pourquoi les pères travaillent-ils tant ?  (Albin Michel, 2019). Elle a livré, dans son rapport 2016 sur « le développement du jeune enfant, les modes d’accueil et la formation des professionnels », un répertoire inédit de préconisations argumentées autour duquel recentrer le travail d’accueil, tant collectif qu’individuel, des tout-petits.

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